Kamishibaï en polonais
Odświeżona, intrygująco zilustrowana, najsłynniejsza śląska legenda o duchu wszystkich kopalń, który pomaga w niedoli górnikom i jest ich przewodnikiem. Wynagradza trud, odwagę, uczciwość. Klasyk w nowym wydaniu! „Legenda o Skarbniku” otwiera cykl najpopularniejszych polskich legend, który realizujemy. Legenda o Skarbniku autorstwa Julian Brudzewskiego, z ilustracjami Adama Wójcickiego powstała dzięki współpracy z Wydziałem Projektowym Akademii Sztuk Pięknych w Katowicach. Ilustracje do „Legendy o Skarbniku” powstały w ramach seminarium w katedrze projektowania graficznego. Studenci katowickiego ASP mieli okazję po raz pierwszy zapoznać się z formą artystyczną jaką jest Kamishibai i zmierzyć się z najsłynniejszą śląską legendą. Wydawnictwo wybrało ostatecznie niezwykłe, ekspresywne i doskonale oddające klimat Śląska ilustracje Adama Wójcickiego.
Une légende rafraîchissante, illustrée de manière intrigante, la plus célèbre légende silésienne sur l’esprit des mines, qui aide les mineurs dans l’adversité et leur sert de guide. Il récompense l’effort, le courage et l’honnêteté. Un nouveau classique ! « Legend of the Treasurer » ouvre une série des légendes polonaises les plus populaires. La légende du trésorier de Julian Brudzewski, avec des illustrations d’Adam Wójcicki, a été créée grâce à la coopération avec le département de design de l’Académie des beaux-arts de Katowice. Des illustrations pour « Legend of the Treasurer » ont été réalisées dans le cadre d’un séminaire au sein du département de graphisme. Les étudiants de l’Académie des Beaux-Arts de Katowice ont eu l’occasion de découvrir la forme artistique du Kamishibai pour la première fois et travailler sur la légende silésienne la plus célèbre. La maison d’édition a finalement choisi les illustrations d’Adam Wójcicki qui sont extraordinaires, expressives et reflètent parfaitement le climat silésien.
Qu'est-ce qu'un kamishibaï ?
紙 kami ~ 芝居 shibaï
紙芝居 : "pièce de" théâtre sur papier
Le kamishibaï signifie littéralement : “jeu théâtral en papier”. C’est le nom donné pour désigner une série de planches cartonnées, en papier à l’origine. Ces illustrations racontent une histoire, chaque image présentant un épisode du récit. Le recto de la planche, tourné vers le public est entièrement couvert par une illustration, le verso est réservé au texte, très lisible, avec une image miniature en noir et blanc reproduisant le dessin vu par les spectateurs.
Les planches illustrées sont introduites dans la glissière d’un butaï, ou “castelet”, ou théâtre en bois ou en carton, fermé par deux ou trois volets à l’avant. Une fois ouverts, les deux volets latéraux dirigés vers l’avant assurent l’équilibre de l’objet. L’arrière est évidé pour que le conteur puisse lire le texte. Le butaï se pose sur une petite table, par exemple, à une hauteur suffisante pour être bien vu par tous, il encadre l’image et focalise l’attention des auditeurs sur l’illustration. il sépare d’une manière claire le monde de la réalité extérieure et celui de la fiction.
Contrairement à la page tournée d’un livre, la planche suivante du kamishibaï apparaît en s’intégrant dans la scène précédente. La répétition préalable devant un miroir aide à adapter le passage d’une image à l’autre. il est important que le conteur soit attentif aux indications scéniques inscrites dans le texte par l’éditeur.
Parfois le passage se fait très lentement, en continu, parfois il est nécessaire de retirer l’image en deux ou trois étapes, en s’arrêtant aux traits de repère pour créer du suspense. Cette technique, particulière au kamishibaï, donne du mouvement à l’illustration, comme dans un dessin animé, et multiplie les scènes imagées par deux ou trois.
Parfois, l’image est retirée rapidement, créant un effet de surprise. Une séance de kamishibaï se prépare comme une pièce de théâtre et peut se personnaliser à votre gré (ajout de bruitages, etc.).
D’après un texte d’Édith Montelle, conteuse et écrivain.