Conte roumain bilingue
Voici un nouveau conte de la tradition orale roumaine qui démontre qu’amasser des richesses pour amasser ne sert pas à grand-chose si ce n’est à se créer des problèmes inutiles. Les aventures du coq et du boïar nous prouvent que trop de cupidité et d’égoïsme empêchent d’être heureux.
Il y a très peu de temps, elle était un reporter électron libre, c’est-à-dire sans attaches contractuelles ; ce qui est un luxe pour la liberté de mouvements et un handicap pour toute velléité de carrière. Elle est toujours enseignante vacataire pour l’université de Metz et, le reste du temps, à la recherche de textes qui lui font ressentir des émotions. Il lui est nécessaire, voire vital, de partir à la rencontre de cultures différentes, de se faire raconter la vie ailleurs par des gens ordinaires, des gens sans importance, paraît-il. Abandonner pour des moments d’espace et de temps suspendus son armure mentale d’occidentale reste son plus grand plaisir qu’elle souhaite vous faire partager à travers ces petits bouts de monde que sont les contes et les images d’ici ou d’ailleurs.
L’illustratrice : Héléna Nondier
Depuis toujours, elle est passionnée de dessin et de littérature. Elle a découvert l’illustration jeunesse à l’occasion de son stage en entreprise en classe de 3ème. Malgré sa timidité, elle a osé frapper à la porte de Véronique Lagny Delatour qui la lui a gentiment ouverte et lui a fait découvrir la face cachée des livres. Avec ses crayons et beaucoup d’enthousiasme, Héléna a réussi à faire passer ses idées dans ses petits dessins qui vont maintenant illustrer un vrai livre « Si l’antiquité m’était contée ». Toujours au lycée, Héléna partage son temps entre ses études, ses cours de dessin et son autre passion : le théâtre.
Adorateur de la tartine beurre-cancoillotte, agitateur d’imaginaire, dévoreur de livres et de magrets de canard, pondeur de chansons et d’œufs de coq, titilleur de plume, sérieux rêveur, romantique du verbe, observateur d’araignées velues, philosophe de l’oreiller, serviteur du conte pour le seigneur du vent, cajoleur d’oreilles, décortiqueur de fantaisie, et hypnotiseur de lune pâles, c’est tout lui !
Traducteur : Vasile Maruta
Vasile est un universitaire, créateur de l’unité d’enseignement de la langue, de la littérature et de la civilisation roumaines à l’Université de Nancy 2. S’il s’est tout de suite senti concerné par la traduction des contes, c’est qu’il est par ailleurs grand amateur de poésie, lui-même auteur d’un recueil de poèmes. D’ailleurs, ce qui le chagrinerait tout particulièrement, ce serait la disparition de la poésie. Son mot préféré est toujours alors que le mot qu’il déteste entendre reste non. Il demeure émerveillé quand il se promène dans des villes comme Venise, Paris et Rome. Concernant la cuisine, il n’est pas compliqué car le lait et les œufs restent ses ingrédients préférés. S’il avait pu choisir et être quelque chose ou quelqu’un d’autre, il aurait apprécié d’être une planète ou un compositeur de musique.
Conteur : George Balan
George est né à Bucarest, y a travaillé comme ingénieur avant de prendre sa retraite en 2011. Il voyage régulièrement en France pour jouer les grands-pères gâteau auprès de son petit- fils. C’est d’ailleurs dans ces circonstances qu’il s’est retrouvé à enregistrer des contes en roumain pour le Verger des Hespérides. A part raconter des histoires, George a toujours eu une passion pour son métier et a toujours essayé de la partager avec ses étudiants. C’est aussi son principal défaut: avant de connaître la retraite, il s’est souvent fait reprocher de trop consacrer de temps à son travail. Ce qu’il redoute le plus, connaître la guerre, ce qu’il déteste par dessus tout, le mensonge. Il reste toujours aussi émerveillé devant la beauté de la nature. Son plat préféré, c’est sans conteste la soupe de poisson. S’il avait pu être quelqu’un d’autre, il aurait aimé être caricaturiste.
La collection
Il s’agit d’ouvrages destinés aux plus jeunes, se présentant, dans la mesure du possible, en version bilingue et reprenant l’histoire écrite habillée d’éléments sonores. Une chanson originale sépare la version française de la version en langue étrangère correspondant à la tradition orale d’où est originaire le conte présenté.