Kamishibaï en polonais
L’enfant était assis là sur son île. Il regardait le monde et réfléchissait. Il vit les guerres, la famine, les larmes, le pouvoir, la pollution. Il se dit « il faudra apprendre, travailler, rêver pour inventer une planète plus belle ».
Les illustrations d’Olivier Tallec sont en parfaite résonance avec le texte poétique de Thierry Lenain.
« Il faudra » interroge les spectateurs, petits et grands.
« Il faudra » a été édité sous forme d’album aux éditions Sarbacane en 2004.
« il faudra est disponible en version polonaise. »
En polonais (12 planches) :
Opowieść porusza najistotniejsze problemy współczesnego świata – wojny, głód, nierówności społeczne, zanieczyszczenie środowiska w sposób przystępny i równocześnie poruszający dla młodych odbiorców. Wszystkie trudne kwestie opisane są oczami dziecka.Dziecko przeciwstawia im jednak piękno przyrody, miłość, możliwość zmiany i szukania rozwiązań dla istniejących problemów. Mimo, że świat daleki jest od ideału dziecko znajduje zaskakującą odpowiedź na trudności jakie widzi wokół. Książka pokazuje w sugestywny sposób problemy świata lecz równocześnie daje nadzieję że dzięki ich świadomości oraz obecności – zaangażowaniu jesteśmy w stanie zmieniać świat na lepsze. Wielkim walorem książki są jej piękne malarskie, ilustracje autorstwa znakomitego francuskiego ilustratora Olivier Talec. Ze względu na uniwersalność treści oraz atrakcyjność wizualną opowieść oczaruje swoją wymową zarówno dzieci, młodzież jak i dorosłych.
Qu'est-ce qu'un kamishibaï ?
紙 kami ~ 芝居 shibaï
紙芝居 : "pièce de" théâtre sur papier
Le kamishibaï signifie littéralement : “jeu théâtral en papier”. C’est le nom donné pour désigner une série de planches cartonnées, en papier à l’origine. Ces illustrations racontent une histoire, chaque image présentant un épisode du récit. Le recto de la planche, tourné vers le public est entièrement couvert par une illustration, le verso est réservé au texte, très lisible, avec une image miniature en noir et blanc reproduisant le dessin vu par les spectateurs.
Les planches illustrées sont introduites dans la glissière d’un butaï, ou “castelet”, ou théâtre en bois ou en carton, fermé par deux ou trois volets à l’avant. Une fois ouverts, les deux volets latéraux dirigés vers l’avant assurent l’équilibre de l’objet. L’arrière est évidé pour que le conteur puisse lire le texte. Le butaï se pose sur une petite table, par exemple, à une hauteur suffisante pour être bien vu par tous, il encadre l’image et focalise l’attention des auditeurs sur l’illustration. il sépare d’une manière claire le monde de la réalité extérieure et celui de la fiction.
Contrairement à la page tournée d’un livre, la planche suivante du kamishibaï apparaît en s’intégrant dans la scène précédente. La répétition préalable devant un miroir aide à adapter le passage d’une image à l’autre. il est important que le conteur soit attentif aux indications scéniques inscrites dans le texte par l’éditeur.
Parfois le passage se fait très lentement, en continu, parfois il est nécessaire de retirer l’image en deux ou trois étapes, en s’arrêtant aux traits de repère pour créer du suspense. Cette technique, particulière au kamishibaï, donne du mouvement à l’illustration, comme dans un dessin animé, et multiplie les scènes imagées par deux ou trois.
Parfois, l’image est retirée rapidement, créant un effet de surprise. Une séance de kamishibaï se prépare comme une pièce de théâtre et peut se personnaliser à votre gré (ajout de bruitages, etc.).
D’après un texte d’Édith Montelle, conteuse et écrivain.