“Je ne m’ennuie jamais, j’ai un cirque dans ma tête. Dès que j’ai un moment, je m’évade, je m’exerce, j’ai toujours un numéro à préparer. On m’appelle SAPERLOTTE.” Nous assistons au spectacle présenté par une Madame Loyal qui s’enflamme, encourage les artistes, chauffe son public. Les numéros se succèdent jusqu’au final, chevaux, clown acrobates, magiciens, et la magie du cirque opère.
En lisant ce kamishibaï, nous sommes Monsieur Loyal, alors vive les excès ! Nous pouvons nous-même faire participer le public, qu’il encourage les artistes et qu’il les applaudisse.
À lire dès la maternelle et à faire lire dès le primaire.
Pour les plus petits on peut ne présenter que deux ou trois numéros.
Ce kamishibaï n’est pas imprimé en bilingue, la traduction est à téléchargée.
Qu'est-ce qu'un kamishibaï ?
紙 kami ~ 芝居 shibaï
紙芝居 : "pièce de" théâtre sur papier
Le kamishibaï signifie littéralement : “jeu théâtral en papier”. C’est le nom donné pour désigner une série de planches cartonnées, en papier à l’origine. Ces illustrations racontent une histoire, chaque image présentant un épisode du récit. Le recto de la planche, tourné vers le public est entièrement couvert par une illustration, le verso est réservé au texte, très lisible, avec une image miniature en noir et blanc reproduisant le dessin vu par les spectateurs.
Les planches illustrées sont introduites dans la glissière d’un butaï, ou “castelet”, ou théâtre en bois ou en carton, fermé par deux ou trois volets à l’avant. Une fois ouverts, les deux volets latéraux dirigés vers l’avant assurent l’équilibre de l’objet. L’arrière est évidé pour que le conteur puisse lire le texte. Le butaï se pose sur une petite table, par exemple, à une hauteur suffisante pour être bien vu par tous, il encadre l’image et focalise l’attention des auditeurs sur l’illustration. il sépare d’une manière claire le monde de la réalité extérieure et celui de la fiction.
Contrairement à la page tournée d’un livre, la planche suivante du kamishibaï apparaît en s’intégrant dans la scène précédente. La répétition préalable devant un miroir aide à adapter le passage d’une image à l’autre. il est important que le conteur soit attentif aux indications scéniques inscrites dans le texte par l’éditeur.
Parfois le passage se fait très lentement, en continu, parfois il est nécessaire de retirer l’image en deux ou trois étapes, en s’arrêtant aux traits de repère pour créer du suspense. Cette technique, particulière au kamishibaï, donne du mouvement à l’illustration, comme dans un dessin animé, et multiplie les scènes imagées par deux ou trois.
Parfois, l’image est retirée rapidement, créant un effet de surprise. Une séance de kamishibaï se prépare comme une pièce de théâtre et peut se personnaliser à votre gré (ajout de bruitages, etc.).
D’après un texte d’Édith Montelle, conteuse et écrivain.
La laine des moutons / Le roi, la reine et le petit prince ~ Kamishibaï