Version allemande.
Rigoletto, Violetta et leurs amis jouent à cache-cache dans leur grenier, la réserve de l’Opéra national du Rhin. Rigoletto cherche Violetta, sûrement cachée dans cette vieille malle. CLIC-CLAC ! Le gardien du grenier vient de fermer la malle à clef ! Violetta et Rigoletto sont prisonniers dans le noir. Pire ! Le coffre est soulevé, tiré, poussé, posé… Après un long périple, ils sont délivrés par un excité, la souris Cherubino, qui parle italien et qui les invite aux noces d’un certain Figaro…
Émerveillés par cet opéra, ils reconnaissent sur scène les costumes et accessoires de leur cher grenier. C’est encore le maître couturier de la Fenice de Venise, Cherubino, excité maisi efficace, qui leur indiquera la malle retour. Maintenant qu’ils savent comment voyager, Violetta et rigoletto pourront revenir saluer Maître Cherubino, bientôt peut-être…
Cette histoire utilise toutes le asctuces du Kamishibaï, certaines images se dévoilent plus ou moins vite, d’autres en deux temps.
Kamishibaï avec pochette-théâtre en carton.
Les planches illustrées, toujours au même format, fonctionnent bien sûr pour le butaï (théâtre) en bois ou en carton. Ce butaï en carton est un modèle déposé.
17 planches 37 x 27,5 cm
À partir de 5 ans.
Qu'est-ce qu'un kamishibaï ?
紙 kami ~ 芝居 shibaï
紙芝居 : "pièce de" théâtre sur papier
Le kamishibaï signifie littéralement : “jeu théâtral en papier”. C’est le nom donné pour désigner une série de planches cartonnées, en papier à l’origine. Ces illustrations racontent une histoire, chaque image présentant un épisode du récit. Le recto de la planche, tourné vers le public est entièrement couvert par une illustration, le verso est réservé au texte, très lisible, avec une image miniature en noir et blanc reproduisant le dessin vu par les spectateurs.
Les planches illustrées sont introduites dans la glissière d’un butaï, ou “castelet”, ou théâtre en bois ou en carton, fermé par deux ou trois volets à l’avant. Une fois ouverts, les deux volets latéraux dirigés vers l’avant assurent l’équilibre de l’objet. L’arrière est évidé pour que le conteur puisse lire le texte. Le butaï se pose sur une petite table, par exemple, à une hauteur suffisante pour être bien vu par tous, il encadre l’image et focalise l’attention des auditeurs sur l’illustration. il sépare d’une manière claire le monde de la réalité extérieure et celui de la fiction.
Contrairement à la page tournée d’un livre, la planche suivante du kamishibaï apparaît en s’intégrant dans la scène précédente. La répétition préalable devant un miroir aide à adapter le passage d’une image à l’autre. il est important que le conteur soit attentif aux indications scéniques inscrites dans le texte par l’éditeur.
Parfois le passage se fait très lentement, en continu, parfois il est nécessaire de retirer l’image en deux ou trois étapes, en s’arrêtant aux traits de repère pour créer du suspense. Cette technique, particulière au kamishibaï, donne du mouvement à l’illustration, comme dans un dessin animé, et multiplie les scènes imagées par deux ou trois.
Parfois, l’image est retirée rapidement, créant un effet de surprise. Une séance de kamishibaï se prépare comme une pièce de théâtre et peut se personnaliser à votre gré (ajout de bruitages, etc.).
D’après un texte d’Édith Montelle, conteuse et écrivain.